Je
suis d’une humble famille et j’ai été habitué à une pauvreté bénie, peu
exigeante et très favorable à l’éclosion des plus nobles vertus, qui
préparent aux plus hautes ascensions de la vie. La Providence m’a
tiré de mon village natal et m’a fait parcourir les chemins du monde en
Orient et en Occident, où j’ai vécu aux côtés de gens de religion et
d’idéologies diverses. Cela m’a mis en contact avec des problèmes
sociaux aussi angoissants qu’urgents, tout en me conservant le calme et
l’équilibre nécessaires pour bien apprécier les choses…
J’ai tenté d’être un Pape doux, subtil, doublé d’une profonde
connaissance des vastes courants idéologiques, politiques et sociaux,
qui agitent le monde. J’ai voulu être ce conciliateur.
J’ai posé les jalons pour la paix sociale et la paix politique, cette
paix, qui devait être le but de toute ma vie. Être plus attentif à ce
qui unit qu’à ce qui divise, chercher en toute chose le bon côté sans
oublier le moins bon, rapprocher les cœurs…
Vidéo : Jean XXIII: souvenir d'un bienheureux pape
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